Depuis des semaines, il est quasi impossible d’allumer sa télé, sa radio ou lire un journal, sans tomber sur le débat du moment : doit on rendre obligatoire la vaccination ?
Décryptage de la situation
D’un côté, nous avons les pro vacs qui mettent l’accent sur la fiabilité des vaccins (à hauteur de 90%) et l’urgence de se faire vacciner pour atteindre l’immunité collective et endiguer la pandémie. De l’autre côté, nous avons les anti vacs qui remettent en cause les bienfaits intrinsèques des vaccins, privilégiant les médecines douces et contestent la campagne de vaccination, la qualifiant d’être instrumentalisée et liberticide.
Le débat ou faux débat
Dans ce brouhaha médiatique, le débat mélange santé publique, libertés individuelles et opinions politiques. Mais pourquoi toute cette agitation mentale ? Et bien, l’arrivée du petit dernier nommé passeport vaccinal en cours de discussion au gouvernement, rendra la vaccination obligatoire pour circuler librement dans les lieux publics et voyager. De quoi, hérisser le poil aux plus réfractaires qui jugent ce document comme discriminatoire, privant les citoyens de leur libre arbitre d’une part, et réduisant leur champ d’action d’autre part.
Alors oui, nous pouvons comprendre le bien fondé de cette réflexion autour de nos libertés. Cependant, le débat tourne vite à un faux débat où les enjeux sont plus d’orientation politique que de santé publique. Est-ce l’arrivée de ce document qui nous privent de nos libertés ou simplement un virus nommé COVID ?
De l’Europe au monde
Les pays tels que l’Australie, les Etats-Unis ou encore Israël envisagent déjà de rendre obligatoire le vaccin pour entrer sur leur territoire. Leurs justifications sont toutes simples et fondées : santé publique et économie. Car le COVID a certes tué des centaines de milliers de personnes à travers le monde mais aussi mis en stand-by l’économie mondiale. La nécessité de se faire vacciner devient également un enjeu économique pour ré-actionner la libre circulation des biens et des personnes sans aucune restriction.
Liberté individuelle face à la nécessité collective
Si nous prenons un peu de hauteur et ramenons le débat à la triste réalité sanitaire, l’objectif est bien d’en finir avec cette pandémie et de retrouver notre liberté d’action. Au final, quelque soit la mesure gouvernementale mise en place, peut être devons-nous passer par des étapes qui dans un premier temps et selon les interprétations de chacun, sont liberticides mais nous assurent de renouer avec nos désirs sur le long terme.